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Paulette et Jean-Claude, décorés de la médaille de la reconnaissance diocésaine

 Paulette et Jean-Claude Lemaitre, gardiens de la chapelle Sainte-Thérèse, ont été décorés de la médaille de la reconnaissance diocésaine par le père Benoît Moradei dimanche 24 septembre 2017 lors de la messe de rentrée à Notre Dame de Consolation.

Jean-Claude est originaire de Picardie, Paulette du Pas-de-Calais. De leur union en 1966, ils auront quatre garçons. Paulette confie pourtant qu’elle avait reçu une grâce de la Sainte Vierge à l’époque car elle ne voulait pas se marier ! Jean-Claude, aîné d’une fratrie de treize enfants, grandit dans la foi chrétienne grâce à l’éducation de ses parents. Ce n’est que plus tard qu’il entendra un véritable appel …

Ancien militaire, Jean-Claude a servi cinq ans dans la Légion Etrangère et trente-deux ans dans l’Armée de Terre au sein des troupes aéroportées. Paulette, petite dernière d’une famille de quatre enfants est très croyante. Elle travaille dans le secrétariat mais elle décide très vite de se consacrer entièrement à leurs enfants.

En 1978, ils arrivent à Draguignan où tous les deux s’investissent dans plusieurs services : catéchisme, visites aux personnes âgées et communion à domicile. C’est en 1989 que le Seigneur « leur fait un joli clin d’œil ». Par l’intermédiaire du curé de Draguignan, on leur propose d’être les gardiens de l’église de la Sainte Famille … Ils y resteront quinze ans, tournés vers la prière et l’ouverture aux autres. Pour Paulette, c’est enfin « vivre avec le Seigneur ».

Chaque année, ils partent, à tour de rôle, à Châteauneuf de Galaure. Paulette reçoit un second appel au don de soi : elle décide de s’engager à Deus Caritas[1]2004 est marquée par leur arrivée à Hyères. Ils retrouvent une équipe de prêtres qu’ils connaissent bien et en 2010, le curé propose au couple d’être, à nouveau, gardiens d’une chapelle : Sainte-Thérèse laissée à l’abandon depuis plusieurs années. C’est avec joie qu’ils acceptent. Jean-Claude nous raconte, en effet, qu’en 1957, alors qu’il était en mission en Algérie, il avale une relique de la petite sainte cachée dans son portefeuille pour se protéger. Sa reconnaissance envers Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus est immense.

Depuis plus de dix ans, ils sont restés fidèles à la chapelle, à ses visiteurs croyants ou non croyants. Ceux qui poussent sa grande porte ou ceux qui n’osent pas encore … Aujourd’hui, ils souhaitent tous deux passer le flambeau et transmettre tout ce qu’ils ont reçu à leurs successeurs.

Dans cet engagement, Paulette et Jean-Claude ont trouvé la force et l’amour de la prière. Un long chemin parcouru qui leur a permis de consolider leur union après plus de cinquante années de vie commune. Jean-Claude confie : « Quand je regarde Sainte-Thérèse tous les matins, je sens que je suis aimé et le soir son regard qu’elle pose à nouveau sur moi, est différent. Trois de nos quatre garçons ont été scouts et ont servi la messe. Même si aujourd’hui ils cherchent encore le chemin de Dieu, la graine a été semée et elle germera un jour ».

Isabelle

[1] Institut séculier de la vie consacrée animé de l’esprit de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus et dont la vocation première est de laisser l’Esprit du Christ habiter sa vie en toute chose.