Le mot du père…

Le Verbe s’est fait chair, et il a demeuré parmi nous. »  (Jn 1,14)

« Devant cette révélation, resurgit encore une fois en nous la question : comment est-ce possible ? Le Verbe et la chair sont des réalités opposées entre elles ; comment la Parole éternelle et toute-puissante peut-elle devenir un homme fragile et mortel ? Il n’y a qu’une réponse : l’Amour. » (Benoît XVI)

Il n’y a effectivement pas d’autre réponse qui tienne, et St Jean nous le rappelle : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils Unique » (Jn 3,16). Au cœur de nos vies trépidantes, comblées, mais aussi, parfois, blessées, désemparées ou désespérées, il nous faut graver en nos esprits que nous avons du prix aux yeux de Dieu, que chacun de nous est unique et aimé.

Et Dieu ne se contente pas de nous aimer de loin, ou même simplement en venant sur terre, mais il va jusqu’à se faire pleinement homme tout en restant pleinement Dieu. Tout le mystère de notre salut est enclenché dès la naissance de Jésus, et c’est pour cela que Noël nous concerne. Ce qui se passe dans la discrétion de la crèche de Bethléem, ce n’est pas simplement la naissance de Jésus, c’est notre histoire : en prenant chair de notre chair, Dieu vient nous transformer de l’intérieur, parce que notre nature humaine est assumée par son amour. Réalisons bien que lorsqu’on s’émerveille devant une crèche, ce n’est pas simplement devant la naissance du bébé Jésus, mais on est en adoration devant l’aurore de notre salut. La crèche, c’est notre histoire !

Et c’est là la source de notre joie !

Que ce Noël vous comble, vous et tous ceux qui vous sont chers, de joie, d’espérance, de paix, de lumière : Dieu vous aime ! L’Enfant de la crèche en est la preuve.

Père Christian