Les 40 heures d’adoration – 25 février

Les 40 heures. L’expression pourrait faire penser à une course de l’extrême, du type « 24 heures du Mans », ou un vieux souvenir de la Loi votée en 1936 sur le travail hebdomadaire – on est depuis d’ailleurs passé aux 35 heures. En réalité, la pratique des « Quarante-Heures » est une pratique qui remonte au 16ème siècle, du temps de St Philippe Néri à Rome, que St Philippe a soutenue et développée, pour attiser la ferveur des chrétiens envers Jésus. Cette pratique tend, après un temps d’éclipse, à se redévelopper. Il n’est pas étonnant que l’Oratoire d’Hyères se mobilise pour instaurer depuis trois ans cette pratique à Hyères. L’adoration est implantée dans notre paroisse depuis le 29 novembre 2004, bientôt 14 ans, pour soutenir la vie de prière des paroissiens, et porter l’évangélisation de notre cité dans la prière jour et nuit. Lorsque le père Audrain, dans le sillage des Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie du Père Florian Racine, a lancé l’adoration semi-perpétuelle à Hyères, c’était pour accompagner le lancement du Parcours Alpha, outil missionnaire central de notre paroisse. L’adoration devait soutenir la mission. C’est encore le cas aujourd’hui. Le sens de l’adoration (et du Monastère Invisible lancé depuis), est exactement cela : nourrir la foi des paroissiens, et orienter notre prière tout entière vers la mission. Dans ce cadre, les 40 heures d’adoration sont un « temps fort » annuel pour nous mobiliser autour de la prière d’adoration, jour et nuit, adorateurs habituels ou occasionnels, nouveaux et anciens, pour porter la mission de notre paroisse, de notre diocèse et de toute l’Eglise, pour prier pour la conversion de tous au Christ et demander la paix au monde.

En communion avec le Saint-Père. Le pape François nous a donné l’occasion de lancer ces « 40 heures » il y a trois ans, lorsqu’il proposa d’organiser dans tous les diocèses du monde « 24 heures pour le Seigneur« , le 4ème dimanche de Carême. Dans son esprit, ces 24 heures d’adoration et de confession devaient être un exercice de Carême qui fasse progresser tous les chrétiens dans la prière et la conversion personnelle. « Nous sommes saturés de nouvelles et d’images bouleversantes qui nous racontent la souffrance humaine et nous sentons en même temps toute notre incapacité à intervenir. Que faire pour ne pas se laisser absorber par cette spirale de peur et d’impuissance ? Tout d’abord, nous pouvons prier dans la communion de l’Église terrestre et céleste. Ne négligeons pas la force de la prière de tant de personnes ! L’initiative 24 heures pour le Seigneur, qui, j’espère, aura lieu dans toute l’Église, même au niveau diocésain,… veut montrer cette nécessité de la prière » (Pape François). Nous profitons de cet élan international des « 24 heures pour le Seigneur », en les vivant de manière philippine ou oratorienne avec les « 40 heures« .

Bénévoles. Je tiens à signaler qu’un de nos objectifs à la paroisse est de soutenir tous les bénévoles, de les accompagner, de les honorer, de les remercier. Pour ce faire, nous organisons pour la première fois cette année, le dimanche 15 avril, une « Journée des serviteurs » de la paroisse, à Saint-Maximin – et je tiens à ce que chaque personne impliquée dans quelque service que ce soit puisse venir à cette journée, qui est nécessaire pour mieux se connaître, se ressourcer et grandir. Les inscriptions pour venir en bus commencent cette semaine à l’accueil de St-Louis.

Bonne semaine à tous, sur ce chemin de Carême, avec le Message de notre évêque qui nous invite à prier pour la Vie – ce sera un des axes des 40 heures.

En communion,

Père Benoît Moradei