Mot du 21 janvier 2018

Œcuménisme. Le dialogue œcuménique permet aux chrétiens de se retrouver, prier et partager. Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise. Ce qui nous divise complique et ralentit l’évangélisation – conditionnée par Jésus à l’unité (« Qu’ils soient un en nous, Père, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » – Jean 17,21). Cette unité doit commencer par notre paroisse, notre famille,… notre cœur. Nous devons incarner l’unité que nous rêvons entre nous. Comment faire ? Aller les uns vers les autres spontanément, saluer les personnes assises sur notre banc d’église, oser se présenter en début de messe ou en fin, demander le nom ou le prénom de nos voisins, prier pour eux pendant la messe, en particulier lors de la « Paix du Christ », aller jusqu’à les inviter pour un café ou un repas, participer à un repas paroissial ou un apéritif et faire plus ample connaissance, participer à un pèlerinage ou une fraternité… Des petits pas, de tout petits pas, mais s’ils sont portés dans la prière et l’amour de Dieu, ces pas peuvent nous faire réaliser au bout du compte un grand bond en avant. Mgr Rey commençait ses vœux au clergé en demandant des paroisses plus fraternelles, accueillant toutes les personnes, quels que soient les méandres de leur existence : « Soyons une Eglise de l’accueil au sens le plus large du terme ; faisons de l’accueil une chance missionnaire ». Le développement des réseaux sociaux montre ce besoin vital de relations. Soyons audacieux et inventifs dans nos relations fraternelles de proximité. Ne laissons personne sur le carreau.

Père Benoît Moradei